Nom : De Sveg
Prénom : Pierre
Âge : 11 ans
Histoire : Pierre n’a ni père ni mère. Comme des dizaines d’enfants russes avant lui, il a été trouvé sur le pas de la porte de la grande église par le Père Eusèbe, qui l’a remis à son frère, Mr. Raville, le responsable de l’orphelinat de la ville.
Mr. Raville lui a donné un nom chrétien, Père Eusèbe l’a baptisé, et ainsi dans la même froide journée d’automne le bambin fut abandonné, trouvé, baptisé et envoyé dans une succursale banlieusarde de l’orphelinat moldu "Les petits Ecureuils".
Chez "Les petits Ecureuils III", la coutume voulait que tous les enfants arrivés la même semaine portent le même nom de famille. On était Jeudi, c’était la Suède, Pierre devint noble en un coup de plume : il fallait leur offrir une chance de réussir dans la vie, disait Père Eusèbe, qui savait que le nom fait parfois beaucoup dans ce genre de cas.
Pierre de Sveg grandit vite : entre maltraitances et désobéissances mineures, il n’avait pas le temps de traîner. Il devint taciturne, solitaire, mais était doué d’une capacité d’analyse étonnamment développée et rapide pour son âge. Le gamin apprit à se faire oublier, à mentir, à se battre, à ignorer le froid, la faim et la douleur, en un mot à survivre sans trop de dommages dans le monde cruel des déshérités.
Un jour, son pire ennemi, Piotr, mit accidentellement le feu au dortoir. La gouvernante fit rassembler les Ecureuils à l’extérieur de l’orphelinat, dans la neige, et attrapa une oreille au hasard dans la masse grouillante qui tentait de se réchauffer et ordonna que l’on dénonce le fautif.
La figure rougie, l’oreille décollée, Pierre ne dit pas un mot, mais le grand Piotr se retrouva affublé de petites cornes pointues. Ce qui ne servit qu’à lui fournir de la compagnie durant le voyage, car l’innocent pseudo-Suedois se retrouva avec son rival devant Mr Raville en personne.
"Sais-tu ce qu’on fait des petits ***** comme toi, mon garçon ?" Fit le notable après examen des deux protagonistes.
"On s’en débarrasse ! Justement, une structure vient d’ouvrir ses portes aux garnements dans ton genre… Le gouvernement offre même des subventions aux âmes charitables qui se chargent de nettoyer le pays des cas irrécupérables.
Tu vas aller dans un château misérable, et ils se chargeront de… t’éduquer."
Mr Raville n’était pas très érudit, sans quoi il aurait su ce que le mot château peut éveiller en chaque enfant, même étrangement assorti d’un adjectif tel que "misérable".
Il aurait peut-être aussi compris que Durmstrang n’était pas une prison pour mineurs, ce que le gouvernement se gardait bien de communiquer aux moldus.
Et c’est ainsi que Piotr rentra de l’expédition auréolé de gloire, et que Pierre ne vit jamais les fournitures que devait lui payer le gouvernement Russe.
Une fois en Suède, il fut pris en charge par un tuteur sorcier qui dut payer de sa poche baguette et fournitures scolaires. Cela ne lui attira pas les bonnes grâces du fonctionnaire, et l’on comprendra que le jeune garçon se soit discrètement approprié sur la fin du voyage le manteau en peau de lièvre du bonhomme.
Caractère : Pierre ment par réflexe, ça peut toujours servir. Il est opportuniste, méfiant, voleur, antisocial, mais préfèrerait quand même être mal accompagné que complètement seul.
Il est également très intelligent, ce qui lui permet généralement de se sortir des situations folkloriques qui semblent surgir partout où il se trouve.
Physique : D’une taille passe-partout, ni trop grand ni trop petit, maigrichon, Pierre n’a pour lui qu’un visage harmonieux. Il a les cheveux d’un noir de jais, des yeux bleus brillants qui semblent voir à travers ceux des autres.
Baguette :
Elle est petite (10,5 cm) et sans fioritures, on ne distingue même pas de manche.
En chêne, mais Pierre n’a pas bien écouté quelle était son essence. Tout ceci a bien peu de sens pour lui...